Une nouvelle politique porte atteinte aux droits des réalisateurs australiens

Le Conseil Writers and Directors Worldwide a rejoint le mouvement international condamnant l’introduction d’une nouvelle politique en Australie qui porte atteinte aux droits des réalisateurs locaux et étrangers de percevoir des redevances.

L’Express Dispute Resolution Policy (EDRP) a été dévoilée le 1er septembre par Screenrights, une organisation en charge de l’administration de plusieurs licences prévues par la loi, et avance principalement deux hypothèses dans un texte critiqué comme étant « opaque et déraisonnable ».

  1. La politique ne tient pas compte du fait que les réalisateurs australiens sont autorisés à percevoir des droits de retransmission à moins que leur part ne soit spécifiquement établie dans le contrat.
  2. La politique ne reconnaît pas les lois des autres pays où les réalisateurs sont légalement autorisés à percevoir des redevances.

Nous pensons que cette politique restreindra considérablement la capacité des créateurs à gagner leur vie et limitera l’impact positif que les nouvelles œuvres pourraient avoir sur l’économie australienne.  Kingston Anderson, DG de l’Australian Writers Guild (AWG) et de l’Australian Screen Directors Authorship Collecting Society (ASDACS) a déclaré à propos de la nouvelle politique :

« Nous sommes scandalisés que Screenrights ignore le droit des réalisateurs à percevoir des redevances, en particulier les réalisateurs australiens qui luttent pour obtenir un revenu moyen.»

Pour plus d’informations sur ce sujet, veuillez consulter les messages de soutien adressés aux créateurs australiens par l’AWG, l’ASDACS et la CISAC, la Confédération Internationale des Sociétés d’Auteurs et Compositeurs à Paris.